
L’absence de Bruno Retailleau de Paris, lors des violences qui ont suivi la finale du PSG en Ligue des Champions, a suscité des critiques, notamment au sein des syndicats de police. Le ministre de l’Intérieur, nouveau champion de la droite et en rivalité avec Gérald Darmanin, tente de déminer la polémique.
Carton rouge pour Bruno Retailleau ? Le ministre de l’Intérieur se retrouve sous pression après les violences du weekend qui ont suivi la victoire du Paris-Saint-Germain (PSG) en Ligue des Champions, le 31 mai. Le bilan de cette soirée foot est lourd, avec deux morts (dont une qui n'est peut-être pas liée au match), un policier dans le coma, plusieurs dizaines de blessés, des pillages et plus de 300 gardes à vue. Une « forme d’échec », a reconnu ce lundi 2 juin le préfet de police Laurent Nuñez, pointant le nombre « record d’interpellations » avec 491 personnes pour la soirée de samedi soir et 79 autres personnes, dimanche, jour de la parade des joueurs avant leur rencontre avec Emmanuel Macron à l’Elysée. Ces faits sont d’autant plus embarrassants pour le ministre qu’il avait réclamé officiellement le « renforcement des dispositifs de sécurité » dans un « télégramme » envoyé aux préfets le 28 mai (RMC Sport, le 29 mai 2025).