RN : la ligne Le Pen en perte de vitesse

Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen assiste, dans l'Hémicycle, à la séance d'adoption des conclusions sur le projet de loi de finances de fin 2025, le 2 décembre. | Photographie de Telmo Pinto / NurPhoto via AFP

Fragilisée par ses affaires judiciaires, Marine Le Pen est reléguée sur le banc de touche de son propre parti. En cause : la fulgurante montée en puissance de Jordan Bardella et la remise en question de son projet économique jugé trop social.

Comme si tout allait bien. Bras dessus, bras dessous, Marine Le Pen et Jordan Bardella rendent visite à l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris et grand ami de Donald Trump, Charles Kushner, le 12 décembre. A priori, la cheffe du Rassemblement National (RN) peut dormir sur ses deux oreilles : la veille, son « Jordy » dissipait tout soupçon de félonie devant des millions de téléspectateurs. « Je serai toujours loyal à Marine Le Pen », jurait-il sur le plateau de BFM TV. Comme si la question méritait d’être posée.

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