
Cahiers de vacances, journaux pour enfants, associations qui aident à l’éducation des écoliers ou à la formation des profs, le groupe PlayBac presse s’infiltre dans tous les interstices de l’éducation nationale. Quitte à laver les cerveaux de nos enfants avec de la propagande industrielle ?
Durant les vacances scolaires, vos enfants ont parfois dû travailler. Et pour réviser, quoi de mieux que les cahiers de vacances ? C’est le créneau du groupe PlayBac presse, connu notamment pour son jeu « les incollables. » mais aussi pour ses Journaux pour enfants (Mon Quotidien, L’Actu…).
Avec seulement quatre-vingts salariés, le groupe a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires d’une trentaine de millions d’euros. Et distribué 1 million d’euros de dividendes en 2021.
Mais il aurait tendance à multiplier mélange des genres et conflits d’intérêts. Selon des documents comptables se rapportant à l’exercice 2021 que Off Investigation a pu consulter, le groupe multiplie les partenariats avec des marques pour ses cahiers de vacances et certains de ses jeux ou journaux. Au point d'instrumentaliser du "temps de cerveau (enfantin) disponible" ? Explications.