Matzneff au secours de « l’ogre de Saint Ouen »



Gabriel Matzneff en 1983 (photo DR)

Au début des années 1980, Grabriel Matzneff et son ami René Scherer sont prêts à tout pour défendre la pédophilie. Y compris à témoigner en faveur de personnes ayant eu des relations sexuelles avec des enfants. Quitte à se fourvoyer, comme quand ils apportent leur soutien à Jacques Dugué, un pédophile militant qui se revelera être un dangereux pédocriminel.

En novembre 1981, Gabriel Matzneff, Bertrand Boulin et René Schérer se retrouvent au tribunal correctionnel de Bobigny (en Seine-Saint-Denis), non pas sur le banc des accusés, mais comme témoins, de '' moralité '' si on ose dire, cités par la défense, pour soutenir celui que la presse a surnommé
« L'ogre de Saint-Ouen ». C'est l'affaire Jacques Dugué.
En juillet 1978, aux Etats-Unis, à Los Angeles, au domicile d'un pervers nommé Henry Johnson, les enquêteurs du Sexually Exploited Child Unit (la brigade de protection des mineurs du FBI) découvrent les lettres d'un français qui décrit dans le détail ses exploits sexuels avec des enfants des deux sexes. Comme pour le trafic d'héroïne, y aurait-il une French Connection de la pédophilie ? 

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