Marseille
L’ultraviolence liée au trafic de stupéfiants est un échec collectif

Lors de la marche blanche en hommage à Mehdi Kessaci le 22 novembre 2025 à Marseille, son frère Amine Kessaci se recueille avec sa mère, Ouassila Kessaci. | Photographie CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

A Marseille, l’émotion après l’assassinat le 13 novembre dernier du frère du militant écologiste Amine Kessaci reste vive. Ce nouveau drame qui braque une énième fois les projecteurs sur la progression du narcotrafic, révèle les responsabilités d’une classe politique davantage en quête de lumière que de solutions.

L’assassinat du petit frère du militant écologiste Amine Kessaci, le 13 novembre dernier, a une fois de plus endeuillé la famille et tous leurs proches. A seulement 20 ans, Mehdi Kessaci a été abattu par balles en plein jour dans le 4ème arrondissement de Marseille. Cinq ans plus tôt, en décembre 2020, c’était un autre de ses frères, Brahim, qui avait été assassiné et dont le corps avait été retrouvé dans une voiture calcinée. Le procès des meurtriers présumés de Brahim se tiendra à l’automne 2026 devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône.

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