
Isolé, détesté et privé de poids politique, le président de la république tente désespérément de peser à deux ans de sa fin de mandat. Off Investigation a enquêté sur les coulisses d'un palais présidentiel « où les courtisans restants se déchirent ».
Qui veut tuer politiquement Emmanuel Macron ? Pas besoin de chercher le colonel Moutarde, il est déjà à l’Elysée. « Le président est son propre assassin », a coutume de répéter un ancien conseiller du Palais. Mais le dernier coup de pelle en date sur la tombe du président de la République vient de son « petit frère », Gabriel Attal. « On ne réglera pas les problèmes de 2025, 2026, 2027 avec les idées de 2017 », martèle son ex-Premier ministre depuis la rentrée à l'Assemblée avant de lâcher en prime time sur France 2 : « Je ne me sens l'héritier de personne. » De quoi ulcérer son ancien patron. « Tu te rends compte, après tout ce que j’ai fait pour lui », se lamente le président en privé, oubliant qu'il a nommé « Gaby » à Matignon pour mieux l'éliminer avant 2027.