
Au 20h de France 2, les faux pas de Léa Salamé ravivent un malaise plus profond. Chez France Télévisions, certains reprochent à la patronne Delphine Ernotte, un manque de vision pour l'avenir du groupe.
Léa Salamé va-t-elle terminer l’année au JT ? C’est la question que se posent les salariés de France Télévisions après le retour précipité de la « star » du 20h de France 2 le jeudi 30 octobre. Et pour cause, pendant son absence, officiellement pour des « congés », son joker, Jean-Baptiste Marteau, s’est imposé dans les audiences, obligeant la journaliste à raccourcir ses vacances. Le soir de son retour, l’audience du journal du soir a considérablement chuté par rapport à la veille en perdant 390 000 fidèles, selon Médiamétrie. A peine 3,56 millions de téléspectateurs, soit 18,9 % de PDA, ont regardé la première partie du JT avec Léa Salamé...
Le 1er novembre, c'est Michel Drucker qui est venu à son secours : « Léa Salamé, elle est exceptionnelle, elle sait faire plein de choses », l'a défendue le doyen du poste qui vampirise le petit écran depuis 60 ans. Sous-entendu, « on peut faire autre chose que le JT », ricane un cadre de France Télévisions. « C'est Halloween pour Salamé », renchérit un syndicaliste.
« Delphine Ernotte a dépensé plus d'énergie pour se maintenir en poste qu'à défendre l'audiovisuel public »
Un syndicaliste de France Télévisions
