
Depuis plus d’une décennie, plusieurs émissions de télévision et grands médias français se font l’écho d’une petite musique en provenance d’outre-Atlantique selon laquelle Julian Assange aurait « du sang sur les mains ». Toutefois, de nombreux éléments apportés ces dernières années mettent à mal ces accusations. Les autorités étasuniennes concèdent elles-mêmes n’avoir à ce jour identifié aucune victime à dédommager suite aux publications du célèbre journaliste australien.
Plus de huit ans après avoir rencontré Julian Assange dans l'ambassade de l'Equateur à Londres (pour un entretien diffusé le 05 février 2016 sur France Inter), le journaliste français Patrick Cohen a récemment nourri sur France 5 la rhétorique consistant à dénoncer un supposé manque de professionnalisme du fondateur de WikiLeaks, qu'il accuse implicitement d'être responsable de la mort d'autrui.