Israël Palestine
Des médecins israéliens appellent à bombarder les hôpitaux de Gaza

Vue aérienne de l'hopital Al-Shifa
An aerial view shows the compound of Al-Shifa hospital in Gaza City on November 7, 2023, amid the ongoing battles between Israel and the Palestinian group Hamas. (Photo by Bashar TALEB / AFP)

Des soignants israéliens, pédiatres, gynécologues, médecins de famille et autres, ont publié une lettre appelant à user de tous les moyens nécessaires, dont le bombardement d’hôpitaux gazaouis, pour tuer les terroristes du Hamas suite à l’attaque meurtrière du 7 octobre.

La journaliste indépendante parisienne Meriem Laribi a vérifié l’information et posté un tweet dans lequel elle traduit un extrait de la lettre :
« Les habitants de Gaza, qui ont jugé bon de transformer les hôpitaux en nids de terroristes pour tenter de profiter de la moralité occidentale, sont ceux qui ont provoqué leur annihilation : le terrorisme doit être éliminé partout et par tous les moyens. »

https://twitter.com/Meriem_Laribi/status/1722189749639667793

La missive poursuit : « Attaquer le quartier général des terroristes situé à l’intérieur d’un hôpital est le droit et le devoir de l’armée israélienne. » Les lignes suivantes sont plus explicites : « Après que Tsahal a averti à plusieurs reprises les hôpitaux de cesser leur utilisation cynique à des fins terroristes et après que tous les citoyens ont été invités à évacuer la zone en raison de la présence de terroristes…… il existe une obligation de détruire les nids de guêpes et les hôpitaux qu'ils utilisent pour les abriter, le plus tôt sera le mieux. »

Le site Ynet, l’un des sites d’information les plus populaires d’Israël, affirme le 6 novembre que cette pétition fait débat au sein de la communauté médicale et de la société israélienne. « Un débat houleux a éclaté entre médecins israéliens concernant la faisabilité et la légitimité du bombardement de l'hôpital Shifa (le 3 novembre, Ndlr) le plus grand des hôpitaux de la bande de Gaza », écrit le média, ajoutant que « l'organisation "Médecins pour les Droits de l'Homme" prévient que "c'est une condamnation à mort pour les patients »."

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