
La suspension in extremis de la grève des contrôleurs aériens brise un bras de fer qui menaçait de plonger le ciel européen dans le chaos. Le ministère des Transports s’échappe d’une zone de turbulences à haut risque.
La grève des contrôleurs aériens prévue les 7, 8 et 9 octobre s’annonçait comme une tempête parfaite. Trois jours de paralysie annoncée pour qu’au final, à la surprise générale, l’incendie s’éteigne avant même d’avoir commencé. Tout s’est joué en coulisses, auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) du ministère des Transports, à laquelle sont rattachés les contrôleurs. Vendredi 3 octobre, une réunion de la dernière chance s’est tenue entre la DGAC et le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), selon nos informations, confirmées par Chemseddine Chkioua, le nouveau directeur de la DGAC. Cet ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, venu du groupe industriel et aéronautique Safran, a pris ses fonctions trois jours seulement avant la levée du préavis.
