
Alors que la justice est saisie pour des "faux en écriture publique" commis par des policiers du commissariat d’Auch, le Directeur départemental de la sécurité publique cherche à sanctionner… le lanceur d’alerte. Off investigation a eu accès à des échanges de mails qui trahissent ces petits arrangements entre amis au sein des forces de l’ordre.
« Mais enfin, Maître, pourquoi les policiers mentiraient ? » Cette phrase-là, tout avocat pénaliste l’a au moins une fois entendu lors d’une audience face à des magistrats accordant une présomption de bonne foi aux personnes dépositaires de l’autorité publique. Elle a par exemple dû être prononcée devant le jeune Alexandre C. (prénom d’emprunt) lorsqu’il a été condamné pour refus d’obtempérer… sur la base d’un procès-verbal frauduleux établi par des policiers.