
Renault a acté l'arrêt de la production de moteurs de Formule 1 dans son usine de Viry-Châtillon. Cette emblématique fabrication laisse la place à Mercedes pour équiper l’écurie Alpine. Alors qu'elle pose la question du devenir de plusieurs centaines de salariés, cette décision soulève aussi la question d'une perte d'influence française dans le secteur.
Après une saison 2024 achevée à la sixième place au classement des constructeurs pour l’écurie Alpine, le groupe Renault, la maison-mère, a décidé, en cours de saison, de cesser la production de moteurs de Formule 1 dans l’usine de Viry-Châtillon, haut-lieu de l’histoire du losange avec la Formule 1 depuis 1977, où Renault se lança pour la première fois dans la discipline. Cette production appartiendra donc au passé à compter de 2026, année d’une nouvelle réglementation moteur, jetant ainsi à la poubelle tout le travail effectué par les salariés sur un moteur qu’ils affirmaient comme prometteur pour renouer avec la victoire. Une décision, prise pour une raison financière, qui pose un risque en matière d’emplois dans l’usine et chez les sous-traitants, mais aussi sur le rayonnement français dans le monde de la Formule 1 à l’avenir.
