« Cyberharcèlement » : Brigitte Macron peine à convaincre

Brigitte Macron, le 21 mai 2025 au palais de l'Elysée. | Photographie Christophe PETIT TESSON / AFP

Alors que de lourdes peines sont requises contre les prévenus du procès « Brigitte Macron », sa fille et ses avocats peinent à convaincre le tribunal d’un « cyberharcèlement » dans une procédure où plane l’intervention d’Emmanuel Macron. Explications.

Les conditions de vie de Madame Macron ont-elles été dégradées par des blagues et photomontages transphobes sur Twitter de certains des dix prévenus de ce procès ? Ce mardi 28 octobre, Tiphaine Auzière, la fille de Brigitte, témoignait à la barre du tribunal correctionnel de Paris pour attester d’une « dégradation des conditions de vie » de sa mère suite aux rumeurs délirantes autour de sa « transidentité » sur les réseaux sociaux. « J’ai vu une dégradation de ses conditions de vie, atteste Tiphaine Auzière, en costard sombre et les cheveux attachés. Il n’y a pas une semaine où une personne ne lui parle pas de ces horreurs qu’on dit sur elle. Le plus difficile pour ma mère, ce sont ses petits-enfants, qui entendent dans la cour de récréation que leur grand-mère est trans », ajoute la belle-fille d’Emmanuel Macron.

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