Au Tchad, Anne Hidalgo cautionne un régime répressif

Présidente de l'Association internationale des maires francophones (AIMF), Anne Hidalgo, maire de Paris, assiste à la 42e assemblée générale de l'AIMF au Palais de la Culture d'Abidjan (Côte d’Ivoire), le 30 juin 2022. | Photographie de Sia KAMBOU / AFP

La maire de Paris s’est rendue fin octobre à N’Djamena, la capitale tchadienne, dans le cadre d’un « pacte d’amitié » signé entre les deux capitales. Alors même qu’au Tchad, la répression politique et les violations des droits humains sont quotidiennes.

Le coût et la fréquence des déplacements d’Anne Hidalgo à l’étranger ont beaucoup été commentés ces derniers mois. En revanche, le choix même de ses destinations a suscité moins de débats. Pourtant, plusieurs voyages ont de quoi interroger. Celui qu’elle a effectué au Tchad fin octobre – ignoré en France mais largement relayé sur place – pose ainsi de sérieuses questions au regard de la situation politique du pays.

Sweat à capuche, jean et baskets, Anne Hidalgo a atterri le 25 octobre dans la capitale tchadienne. Elle a été accueillie à l’aéroport par son homologue, le maire de N’Djamena, Sénoussi Hassana Abdoulaye, figure influente du parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du salut (MPS).

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