
La maire de Paris s’est rendue fin octobre à N’Djamena, la capitale tchadienne, dans le cadre d’un « pacte d’amitié » signé entre les deux capitales. Alors même qu’au Tchad, la répression politique et les violations des droits humains sont quotidiennes.
Le coût et la fréquence des déplacements d’Anne Hidalgo à l’étranger ont beaucoup été commentés ces derniers mois. En revanche, le choix même de ses destinations a suscité moins de débats. Pourtant, plusieurs voyages ont de quoi interroger. Celui qu’elle a effectué au Tchad fin octobre – ignoré en France mais largement relayé sur place – pose ainsi de sérieuses questions au regard de la situation politique du pays.
Sweat à capuche, jean et baskets, Anne Hidalgo a atterri le 25 octobre dans la capitale tchadienne. Elle a été accueillie à l’aéroport par son homologue, le maire de N’Djamena, Sénoussi Hassana Abdoulaye, figure influente du parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du salut (MPS).
