
Le parti « Renaissance » a vu son nombre d’adhérents fondre au fil des années. À l’approche du « grand meeting » du 6 avril, sa direction multiplie les promesses et les cadeaux. Pour inciter les adhérents à recruter en amont de cet événement, un « bonus exceptionnel » est promis aux grands gagnants : « un dîner exclusif » avec Gabriel Attal...
Ce n’est pas un secret, « Renaissance », ex-En Marche puis La République en marche (LREM), fondé par Emmanuel Macron lors de sa première campagne en 2017, a du mal à endiguer la chute de ses adhérents. Leur nombre a encore baissé depuis la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président de la République, contre l’avis de son propre camp. Les macronistes doivent aussi digérer d'être écartés des responsabilités gouvernementales, avec des exécutifs à droite toute incarnés par Michel Barnier puis par François Bayrou, signe d'un pouvoir en pleine décomposition avant les prochaines élections présidentielles, en 2027.