
En 2012, après quatre années à la banque d’affaires franco-britannique Rothschild & co (dont il avait été promu associé gérant en 2010), Emmanuel Macron est nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée. De là, il travaille secrètement à sa future candidature présidentielle, dans le dos de François Hollande. | Série d'été Extraite du documentaire “Délinquants et ultra-riches, comment ils ont fait élire Macron” 1/6
Quelques mois après l’élection de François Hollande en mai 2012, tous les dimanches soirs vers 20h, un ballet de taxis s’arrête devant l’Élysée. Dans le plus grand secret, des sondeurs et des communicants parmi les plus influents de Paris se rendent au cœur du palais présidentiel. Ils répondent à l’invitation discrète d’un jeune technocrate à l’ambition dévorante, Emmanuel Macron, alors secrétaire général adjoint de l’Élysée.
Dans l’aile est du palais, Emmanuel et Brigitte échangent à bâtons rompus avec leurs discrets visiteurs. Parmi ceux qui assistent régulièrement à ces réunions secrètes : Ismaël Emelien, étoile montante du géant de la communication Havas, propriété de Vincent Bolloré. Franck Louvrier, ancien directeur de communication de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui pilier de Publicis. Philippe Grangeon, ancien du cabinet de conseil Capgemini, ou Brice Teinturier, directeur de l’institut de sondage Ipsos.. « Même si cela n’est pas dit aussi clairement, dans sa tête il vise déjà la présidence de la République », confie le journaliste Marc Endeweld à Off Investigation.