
Dans la guerre économique mondiale qu'ils se livrent, Américains et Chinois se soupçonnent désormais mutuellement d'avoir inventé des voitures espionnes. Comme si, depuis que l'intelligence artificielle s'est invitée à bord de véhicules désormais connectés, tous les coups étaient permis.
Le 6 mars 2025, l’élu conservateur britannique Lord Robathan a demandé par voie écrite à son gouvernement s’il existait des restrictions de circulation des véhicules chinois aux abords des sites militaires de son pays. La réponse qu’il a obtenue de Lord Coaker, ministre d’Etat au ministère de la défense, a laissé la porte ouverte à de nombreuses interprétations : « Il n’y a pas de restrictions imposées à tous à propos des véhicules chinois […]. Certaines organisations de défense peuvent avoir des exigences plus strictes concernant les véhicules électriques sur certains sites, mais nous ne fournissons pas plus de détails pour des raisons de sécurité. »
L’affaire aurait pu en rester là si le journal i Paper n’avait pas fait savoir un mois et demi plus tard que des « sociétés britanniques de défense » avait fortement conseillé à toutes les personnes qui travaillent dans des secteurs sensibles de ne surtout pas brancher leur téléphone portable à leur voiture si celle-ci était chinoise. Problème : le ministère britannique de la Défense possèderait lui même quelques MG en parc, soit des véhicules 100% made in China !