
Ce jeudi 27 novembre, le tribunal administratif de Paris a rejeté une énième demande de la direction du Canard Enchaîné d’autoriser le licenciement de son journaliste Christophe Nobili, à l’origine des révélations sur un emploi fictif présumé au sein de la rédaction. Ce dernier dénonce un « acharnement absurde » alors qu’il participe activement au fonctionnement du journal.
Le psychodrame continue au Canard Enchaîné. Le tribunal administratif a, le 27 novembre, rejeté l’ensemble des requêtes de la direction du palmipède visant à faire valider le licenciement de Christophe Nobili. Et a condamné la direction de l’hebdomadaire à lui verser 1 800 euros pour couvrir ses frais d’avocat. Elle a deux mois pour faire appel de cette décision.
En 2023, le journaliste avait été mis à pied, et son salaire gelé, avant de faire l’objet d’une procédure de licenciement à la suite de la publication de l’ouvrage « Cher Canard » (ed. JC Lattès). Il y révélait l’existence présumée d’un emploi fictif durant 26 ans au sein de l’hebdomadaire : celui d’Edith Vandendaele, épouse du dessinateur André Escaro. La demande d’autorisation de ce licenciement a été refusée deux fois par l’inspection du travail - en mai puis août 2023 – permettant à Christophe Nobili d’être réintégré à la rédaction.
