
Soupçonnés d’avoir abrité un emploi fictif, les anciens dirigeants du Canard enchaîné ont été relaxés par la justice, le 17 octobre dernier. Le parquet de Paris a fait appel de la décision. Le journaliste et lanceur d'alerte Christophe Nobili, à l'origine de l'affaire, se confie à Off Investigation.
« La jurisprudence Brimo-Gaillard va ouvrir un nouveau corps de métier dans le journalisme : souffleur d’idées ! » Christophe Nobili ne décolère pas. Le journaliste et lanceur d’alerte du Canard Enchaîné se pince encore d’avoir vu l’un de ses anciens patrons, Nicolas Brimo, soupirer de soulagement en quittant la barre du tribunal correctionnel de Paris, le 17 octobre dernier. La 11ème chambre venait alors de prononcer sa relaxe ainsi que celle de Michel Gaillard, l’autre ancien dirigeant du journal, tout comme celle du dessinateur André Escaro et de sa compagne, Edith Vandendaele. Ils sont soupçonnés d’avoir organisé l’emploi fictif de cette dernière pendant 25 ans.
