
Arrivé à Mayotte le 19 décembre, quelques jours après le passage du cyclone Chido qui a dévasté ce département français de l'océan Indien, Emmanuel Macron a été sommé de s’expliquer par les sinistrés au cours d’échanges souvent musclés.
À l'aéroport, au centre hospitalier ou encore dans les rues de Mamoudzou et des bidonvilles aux alentours, Emmanuel Macron a été constamment interpellé par des habitants animés par la colère et la détresse face aux travaux colossaux qui s’annoncent pour reconstruire l’archipel. Dernier exemple en date sur l'île de Petite-Terre, à Pamandzi, où plusieurs Mahorais ont hué le président et appelé à sa démission. « De l’eau, de l’eau, de l’eau ! », « Tu racontes des salades »…
Les critiques semblent fuser à chaque déplacement du chef de l’État au sein de ce département le plus pauvre de France, raconte Le Figaro. N'arrivant pas à apaiser ses nombreux détracteurs, le président de la République aurait fini par lâcher : « C'est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable ! ».