
Alors que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé un plan de 800 milliards d’euros pour « réarmer l’Europe », le pouvoir macroniste prépare le pays à l’austérité. La notion d'« économie de guerre » fait son chemin au sein du paysage politico-médiatique français.
La volonté américaine d’accélérer la fin du conflit russo-ukrainien par le biais du « hard power » assumé de Donald Trump a exaspéré plusieurs chancelleries européennes. Et pour cause, l’humiliation qui se profile est de taille : après un alignement quasi-constant sur Washington depuis le début de la guerre, l’Union européenne pourrait-elle ne pas avoir voix au chapitre final ?
« Nous Européens, nous aurons le choix : le confort et la servitude ou les efforts et la liberté. »
Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères