Le procès du coral

Le 25 octobre 1982, le comité de défense des inculpés du Coral donnent une conférence de presse (photo DR)

Le 9 janvier 1986, quatre ans après le scandale du Coral, un procès s'ouvre devant le tribunal correctionnel de Paris. Mais faute de preuves, les personnalités évoquées dans l'enquête n'ont pas pu être renvoyées devant la justice.

Le 9 janvier 1986, le procès du Coral s’ouvre au tribunal correctionnel de Paris. Le juge Salzmann n'ayant pas réussi à réunir des preuves contre les personnalités balancées par Jean-Claude Krief lors de l'instruction, il n'y a, liés directement à l'affaire, que huit prévenus dans le box. Et ils ne sont poursuivis que pour « attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de quinze ans. » Il s'agit de Claude Sigala et de sa clique d'éducateurs à la mords-moi-le noeud, y compris son épouse Marie. L'accusateur Jean-Claude Krief est absent, il a pris la poudre d’escampette. L’audition de nombreux témoins va néanmoins permettre de mesurer la gravité des faits survenus au Coral. 

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