
« Détestables », « tellement cons », « club de déficients » : poursuivi pour « injure publique » par la France insoumise, Raphaël Enthoven comparaissait le 23 septembre devant le Tribunal judiciaire de Paris. Il s’est employé à transformer son procès en tribune contre la « passion antisémite » qui animerait le mouvement insoumis.
Audience sous haute tension au Tribunal judiciaire de Paris. Le président de la 17e chambre, qui juge les affaires de presse, cite un tweet publié par Raphaël Enthoven le 1er mai 2024 : « La France insoumise est un mouvement détestable, violent, complotiste, passionnément antisémite. Et ils sont tellement cons. On n’en peut plus de ce club de déficients. » Des éclats de rires se font aussitôt entendre parmi les rangs des soutiens au philosophe et chroniqueur star. « Nous ne sommes pas dans une salle de spectacle ! », tempère alors le magistrat. Peu importe : poursuivi pour « injure publique » par la France Insoumise (LFI) suite à ce tweet, Raphaël Enthoven n’a pas la tête des mauvais jours, ce mardi 23 septembre. Accompagné par ses proches - l’ancien directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, sa collègue du magazine Franc-Tireur, Tristane Banon, ou encore son agent littéraire, François Samuelson - il est en mission.