Jean-Baptiste Rivoire
A Lille, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes, des milliers de manifestants ont défilé dans les rues pour dire "Non" à au coup de force institutionnel d'Emmanuel Macron. Selon plusieurs témoignages, la police a usé de méthodes de répression illégales (violence disproportionnées, nasses, interpellations et gardes à vue injustifiées, intimidations de journalistes et même, à Nantes, des agressions sexuelles contre quatre étudiantes interpellées...). Florilège des tweets les plus marquants de ces derniers jours.
Dans la nuit du 18 au 19 mars, à 48h du vote sur une motion de censure déposée à l'Assemblée nationale contre le gouvernement d'Elisabeth Borne suite au passage en force de la réforme des retraites via l'article 49-3 de la constitution, la France s'est embrasée. Minimisée par la plupart des chaînes de télévision privées ou contrôlées par l'État, les violences policières de ces derniers jours ont au contraire rencontré un fort écho sur les réseaux sociaux.
L'un des plus gros scores sur Twitter (2,5 M vues) : cette vidéo d'une reporter maltraitée par un policier à Rennes. Coup de matraque dans les jambes, masque de protection arraché, l'intimidation est claire. Un tweet largement relayé à l'étranger :
" Pas de retraités sur une planète brûlée. Retraites, climat, même combat ". C'est l'autre carton tweeter de la semaine (2,2 M vues), avec cette manifestante dansant contre la réforme des retraites :
A Lyon, cette vidéo de policiers intervenant avec des chiens policiers et empêchant un journaliste de filmer la scène est l'un des plus gros cartons de twitter (609k vues) :
Cette scène de policiers chargeant la foule à Paris le 18 mars au soir se termine par une intimidation du SO du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) totalisait déja 331k vues ce dimanche matin :
Une femme craque : "Je n'en peux plus, de cette violence ! il y en a marre ! regarde, tu as la matraque qui te démanges !" (278k vues) :