Hollande et les médias, la grande trahison



Quand en 2011, Dominique Strauss-Kahn trébuche à New-York suite à une accusation de viol, c'est un « boulevard » pour François Hollande. Avec l'aide de sa compagnie Valérie Trierweiler, salariée de Paris Match (Groupe Lagardère) mais aussi de Direct 8 (Vincent Bolloré), le nouveau président socialiste va s'efforcer de tisser avec les milliardaires des médias des liens aussi forts que ceux que son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Au risque de mettre la puissance publique à leur service et de sacrifier l'indépendance de l'information ? Un documentaire de Gauthier Mesnier et Emmanuel Gontier

14 mai 2011, New-York. L’affaire du Sofitel prive Dominique Strauss-Kahn (alors directeur du FMI) de ses ambitions présidentielles en France. Une aubaine pour l’outsider socialiste François Hollande, qui va tout faire pour succéder à Nicolas Sarkozy.

Hollande, cet « ami des journalistes »…

Face à un président sortant adoubé par les plus grosses fortunes de France, l’ancien maire de Tulle a de son côté appris à soigner ses relations de travail avec les journalistes, auprès de qui il a souvent joué le rôle de source, comme le confie dans notre documentaire son ancien conseiller en communication, Gaspard Gantzer.

En pleine campagne face à Nicolas Sarkozy, le camp socialiste vante alors un candidat « ami des journalistes », déterminé à sauver les médias de la mainmise de leurs puissants propriétaires. En se présentant lui-même en lutte contre « le monde de la finance », François Hollande parvient finalement à convaincre les Français et s’impose de peu (51,80 %) face à Nicolas Sarkozy.

Qui veut se rapprocher des propriétaires de médias !

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