Hanouna et la belle-fille de Macron : un « avertissement » lancé au président



Emmanuel Macron, le 3 mars 2021, à l’Élysée. | YOAN VALAT / AFP

La parution dans l'hebdomadaire « Paris Match » de "photos volées" d'une soirée au restaurant entre Cyril Hanouna et Tiphaine Auzière, la belle fille d'Emmanuel Macron, aurait mis l'Elysée en émoi. Contre-feu à une enquête de Médiapart publiée la veille, cette Une de Match serait également un moyen, pour Cyril Hanouna et ses soutiens, d'envoyer un « avertissement » à l'Élysée. Explications.

Cyril Hanouna, Tiphaine Auzière en couple ? C’est le « scoop » dévoilé par Paris Match ce 19 mars. Le magazine, propriété de Bernard Arnault depuis fin 2024, dévoile la « romance » entre l’animateur star de Vincent Bolloré et la belle-fille d’Emmanuel Macron avec 24 heures d’avance sur la sortie en kiosque, l'hebdomadaire étant en vente tous les jeudi.

« Ils sont furieux au palais »

Jean-Bernard Gaillot-Renucci, conseiller politique

L’article, assorti de "photos volées" d’une rencontre au restaurant, et signé vraisemblablement sous pseudo, sort le lendemain d’une enquête choc publiée par Médiapart sur Cyril Hanouna (voir encadré de fin). Le média d’investigation y révèle notamment le passage à tabac d'un ancien manager de l’humoriste Malik Bentalha par Jean-Rachid Kallouche, producteur de musique et ami de l’animateur, avec des hommes de main dans les loges de l’émission, en octobre 2019. Mais aussi de nombreuses violences verbales et humiliations infligées par Cyril Hanouna à certains de ses chroniqueurs réguliers.

Curieusement, Paris Match passe sous silence ces révélations pour retracer d’un ton sirupeux le parcours de deux supposés tourtereaux depuis le recrutement de Thiphaine Auzière dans l’émission de Cyril Hanouna « Touche pas à mon poste » sur C8 en mai 2024. « Entre le trublion du PAF [paysage audiovisuel français, ndlr] et la belle-fille du président de la République, Tiphaine Auzière, plus qu’une passade, une belle histoire », écrit l’hebdomadaire, qui omet aussi les 36 sanctions infligées à l’animateur par le gendarme de l'audiovisuel (l'Arcom, anciennement CSA) et sa condamnation en correctionnelle fin février à 4 000 euros d'amende pour avoir insulté le député Louis Boyard sur son plateau.

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