
Au village de Prospérité, en Guyane Française, le peuple premier Kali’Na se bat pour sauver son espace de vie. En jeu : 140 hectares de forêt amazonienne, sanctuaire de biodiversité, en passe d’être rasés pour un projet de centrale électrique photovoltaïque dit “de l’ouest guyanais” (CEOG). Un chantier privé protégé depuis des mois par une centaine de gendarmes, dont l’investisseur majoritaire est un très proche d’Emmanuel Macron.
« Quand tous les jours des jeunes sont sur le terrain à défendre leurs terres, ils sont à la recherche d’une justice, ils sont à la recherche de leur futur » témoignait lors d’une conférence de presse fin septembre Jean-Philippe Chambrier, secrétaire du Grand Conseil Coutumier de Guyane.
Depuis plus de quatre ans, les deux cent habitants Amérindiens du village de Prospérité, en Guyane Française, se battent pour leur avenir. Face aux forces de l’ordre, les Kali’Nas, luttent contre la déforestation engagée par le chantier de la centrale électrique de l’ouest guyanais (CEOG). Un projet de 170 millions d'euros entrepris en 2016 par "Hydrogène de France Energy", et financé en partie par des organismes publics français (l’agence de la transition écologique, l’agence française de développement (AFD), BPIfrance), et des banques (BNP Paribas, Crédit Industriel et Commercial et Sumitomo Mitsui Banking Corporation).