L’eau, ce bien qu’on assassine

Fabrice Nicolino et son ouvrage « C’est l’eau qu’on assassine » (parution 21 mai 2025 aux éditions Les Liens qui Libèrent)  | photomontage Off Investigation

Journaliste et fer de lance du mouvement des Coquelicots contre les pesticides, Fabrice Nicolino alerte sur la situation dramatique de nos ressources en eau dans « C’est l’eau qu’on assassine », à paraître le 21 mai 2025 aux éditions Les Liens qui Libèrent.

Que ferions-nous sans l’eau ? Que serions-nous ? Rien. Notre corps en est composé aux trois-quarts, à l’image de la Terre remplie de bleu. Ce bien commun est aujourd’hui le symbole de l’accaparement des ressources par un système mortifère, dénonce Fabrice Nicolino, spécialiste depuis plus de 30 ans des questions écologiques, notamment au sein de Charlie Hebdo, dans une enquête fouillée.

Le fléau de la société industrielle

L’eau est devenue à ses yeux « une plaie vive pour nos consciences ». Les constructions industrielles en sont les premiers témoins, barrages hydroélectriques et centrales nucléaires en tête. Les premiers la stockent et coupent son cycle naturel, affectant particulièrement la faune. Ces ouvrages ont ainsi contribué à une baisse drastique du nombre de saumons sauvages, de 100 000 au XVIIIe siècle à quelques centaines aujourd’hui. Les secondes, responsables de près d’un tiers des besoins hydrauliques du pays, en ont besoin pour se refroidir en continu et la rejettent plus chaude avec des résidus chimiques et radioactifs.

Vous devez être abonné.e pour voir ce contenu

Déjà abonné.e ?