Du « Palace » à Macron
Le sulfureux parcours de Jean-Marc Borello « milliardaire du social »

Jean-Baptiste Rivoire

Le 11 janvier 2016, le ministre de l'économie Emmanuel Macron et son ancien prof à Sciences-po Jean-Marc Borello, président du groupe SOS, visitent une petite entreprise d'agro-alimentaire basée à Montreuil, en Seine Saint Denis. (Photo Eric Feferberg / AFP)

Ancien patron de boite de nuit devenu président du groupe SOS, première " entreprise sociale " d’europe avec 1 milliards d'euros de Chiffre d'affaires annuel, Jean-Marc Borello tend à appliquer  au monde associatif les méthodes de « cost killing » des multinationales du CAC 40. Mais la réputation de cette figure de la communauté gay devenu " industriel du social " qui murmure à l’oreille d’Emmanuel Macron est ternie par des accusations d'agressions sexuelles…

Un des talents de Jean-Marc Borello, c’est la communication. A coups de formules comme « mon bonheur, c’est les autres » (titre de son dernier ouvrage), « entreprendre au profit de tous », ou « il faut amener du progrès social en s’occupant des plus fragiles », il s’est taillé une réputation de « pape laïc » de l’économie sociale et solidaire. Les quatre vingt entreprises et soixante associations de son groupe SOS réalisent aujourd’hui 1 milliard d’euros de chiffre d’affaire et emploient 18 000 salariés dans près de cinq cent hôpitaux, maisons de retraites, ou centre d’accueil pour personnes en difficulté.

" Bernard Tapie du social "

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