
Dans un contexte ou le Conseil constitutionnel est ciblé par l'extrème droite, les premiers pas de son président Richard Ferrand, nommé par Emmanuel Macron malgré son CV sulfureux, sont jugés sévèrement rue de Montpensier…
Qui veut la peau du Conseil constitutionnel ? L’institution présidée depuis cinq petits mois par Richard Ferrand, un très proche d’Emmanuel Macron, connaît un été agité. Les « Sages » ont rendu leurs décisions sur quatre propositions de loi, dont la très décriée loi Duplomb, qui a fait l’objet d’une mobilisation populaire sans précédent (lire: Sophie Primas, porte-parole des insecticides).
Mais ce sont les attaques de la droite et de l’extrême-droite, d’une grande virulence, qui agitent en coulisses les membres de l’institution. Marine Le Pen, a dénoncé « un Conseil se comportant comme un législateur alors qu’il n’en détient pas la légitimité démocratique », tandis que Laurent Wauquiez a fustigé « le niveau d’ingérence des juges constitutionnels », qui selon lui, « devient un vrai problème pour notre démocratie. » Ces critiques ne sont pas nouvelles mais « sont désormais prononcées sans complexes par des dirigeants de partis politiques au plus haut niveau », s’inquiète un familier de la rue de Montpensier.