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Depuis la brutale suppression par Radio France de l’impertinente émission « C’est encore nous », dans laquelle la journaliste belge Charline Vanhoenacker et ses chroniqueurs Guillaume Meurice, Alex Vizorek et Waly Dia se moquaient quotidiennement de la Macronie, la révolte couve chez de nombreux auditeurs de France Inter, qui jugent la radio publique trop inféodée au pouvoir exécutif.
« Ça me fend le coeur... Un des derniers bastions de gauche et de liberté de ton sur le service public qui s'effondre. C'est très (trop) fair-play de la part de Charline de partir avec le sourire, ça pue l'omerta à plein nez ». Ce tweet, posté après que Charline Vanhoenacker ait expliqué sur France 5, le 10 mai, que la suppression de son émission n’était « pas sa décision », donne le ton. Depuis mercredi soir, à part quelques twittos réacs ravis que France inter ait dégagé la "gauchiasse", des centaines d’internautes dénoncent la décision de Radio France sur les réseaux sociaux. Un peu comme quand en 2010, des centaines d’auditeurs avaient protesté au pieds de la maison de la radio quand les Sarkozystes avaient obtenu de Philippe Val et Jean-Luc Hees qu'ils écartent les humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte de France Inter.