
Depuis 2012, près de 1,3 million de véhicules Renault, Nissan et Dacia vendus en Europe ont été équipés d'un moteur essence 1,2 TCE potentiellement défaillant, voire dangereux. Mais le constructeur au losange rechigne à assumer ses responsabilités, voire à informer ses clients.
Arnaud Murati : On est aujourd'hui ensemble car vous avez lancé l'alerte en France à propos d'un défaut de fiabilité d'un moteur fabriqué par le groupe Renault. C'est lequel ?
Olivier Blanchet : Le moteur incriminé et le moteur Renault 1,2 TCE dont le code usine le "H5F". L'appellation commerciale chez Nissan, c'est le "1,2 l DIGT".
Arnaud Murati : Précisément, quelles sont les marques et modèles qui sont concernés selon vous par ce problème moteur ?
Olivier Blanchet : Alors a priori, de 2012 à 2016, on serait sur 130 à 150 000 véhicules des marques Nissan, Renault, Dacia (Renault Mégane, Captur, Clio, Kadjar, etc., Nissan Qashqai, Duke et Pulsar, ainsi que les Dacia, Dokker, Lodgy et Duster).
Arnaud Murati : À peu près quasiment tous les modèles vendus en France !