
La Cour d’appel de Paris a annulé le 3 décembre deux condamnations visant le Port autonome de Douala (capitale économique du Cameroun), dans une affaire qui l'oppose à une ancienne filiale du groupe Bolloré. En cause : la détection d'irrégularités dans la composition du tribunal arbitral qui avait donné raison au milliardaire breton.
« Bonne nouvelle ! », s’exclame la presse camerounaise. A travers deux arrêts importants rendus le 3 décembre, la Cour d’appel de Paris a annulé deux précédentes sentences visant le Port autonome de Douala. Elles avaient été prononcées par la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce de Paris dans le cadre d'un différend qui opposait le port camerounais à Douala International Terminal (DIT), ex-filiale du groupe Bolloré.
En cause : la décision du port de Douala, en 2019, de ne pas renouveler une concession précédemment accordée au groupe du célèbre milliardaire breton, lui préférant l’opérateur Terminal Investment Limited, propriété de l’armateur italo-suisse MSC, dont nous avons déjà exploré les liens étroits avec le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler.