CGT : Benjamin Amar mis à l’écart

Thierry Vincent

Porte-parole de l'UD-CGT du Val de Marne, Benjamin Amar intervenait souvent les plateaux au nom de la CGT.

Exclusif : Selon les informations de Off Investigation, Benjamin Amar, emblématique et très médiatique porte-parole de l'union départementale CGT du Val de Marne, a été exclu ce mardi de la direction confédérale de son syndicat. Mis en cause par une plainte pour viol en 2022, il avait été suspendu de ses fonctions, puis réintégré après que cette plainte a été classée sans suite.

À deux semaines du congrès de la CGT, qui doit choisir le (la) successeur(e) de Philippe Martinez, Benjamin Amar a été exclu de la direction confédérale du syndicat, point (final ?) d'un feuilleton qui paraît rocambolesque. Dans cette affaire qui empoisonne la vie de la Confédération Générale du Travail depuis un an, les tergiversations de la direction laissent pantois.

A l'origine, une plainte pour viol déposée par une adhérente de la CGT et rendue publique par le syndicat le 22 février 2022. Le jour même, la direction annonce la suspension temporaire de Benjamin Amar, le temps que la lumière soit faite sur l'affaire. Le 22 août 2022, il est finalement réintégré après que le parquet ait classé la plainte sans suite.

Une ligne intransigeante très " lutte des classes "

Fort en gueule, cet enseignant très médiatique à la gouaille populaire retrouve alors les plateaux de télé, où il défend avec un charisme que tout le monde lui reconnaît une ligne cégétiste intransigeante et très « lutte des classes ». La direction confédérale ne voit alors aucun problème à le laisser à nouveau porter la parole des luttes sociales dans les médias.

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