Beaufe et fière de l’être

Dans son dernier livre "Ascendant beauf", la militante féministe Rose Lamy s'attaque aux stéréotypes auxquels renvoie ce terme souvent chargé de mépris social | Photomontage Off Investigation

Dans son troisième essai, « Ascendant Beauf » (Seuil), l’autrice Rose Lamy s’est penchée sur ce mythe dont le rejet et les railleries traduisent une logique de mépris social à l’égard des classes populaires. Un témoignage intime où le désir de rendre justice côtoie la tendresse.

Rose Lamy n’est pas sociologue mais témoin, et le plus souvent victime, d’une époque où la violence sociale domine. Elle touche d’abord aux totems de l’enfance. Chanter par cœur du Joe Dassin en soirée n’est-il qu’un «plaisir coupable» ? Face aux lourds poids des conventions, l’autrice pose des mots sur cette honte dissimulée, d’être d’autre part, de là où les parents dansent au rythme de ces mélodies moquées.

Le beauf, ce «bouc émissaire»

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