
Début février, Mediapart a révélé comment François Bayrou a cherché à protéger l’établissement catholique de Betharram (Béarn), désormais ciblé par plus de 150 plaintes pour violences physiques et sexuelles commises sur d'anciens élèves. Malgré les témoignages qui s’accumulent contre lui, le Premier ministre nie toujours avoir été alerté de ce scandale.
François Bayrou a longtemps privilégié le silence face aux révélations de violences physiques et sexuelles perpétrées dans le collège-lycée catholique de Betharram (Pyrénées-Atlantiques). Mais depuis un mois, le Premier ministre est confronté à de nouveaux témoignages selon lesquels il aurait été informé, à plusieurs reprises, de ce scandale visant l’établissement où il a scolarisé ses propres enfants. Contraint de sortir de son mutisme, le chef du gouvernement nie en bloc.
Alors que les signalements de deux députés LFI visant à saisir la Cour de justice de la République viennent d'être classés sans suite par le procureur de Paris Rémy Heitz (Le Monde, 3 mars), le Premier ministre est désormais visé par la plainte d'un ancien élève de Bétharram pour « non-dénonciation de crimes et délits »...