Affaires Juan Branco : vers un non lieu ?

L'avocat français Juan Branco au tribunal de Paris le 18 février 2020 durant le procès de l'artiste russe Pyotr Pavlensky et de sa compagne Alexndra de Taddeo, accusés d'avoir divulgué une "sexe tape" qui avait torpillé la carrière politique de Benjamin Griveaux, alors candidat macroniste à la mairie de Paris. (Photo Stephane de Sakutin / AFP)

Auteur de plusieurs ouvrages critiques envers l’oligarchie et opposant notoire à la macronie, l’avocat Juan Branco est ciblé depuis 2021 par des plaintes pour « viol » ou « agression sexuelle ». Mais alors que l’instruction est achevée depuis mars 2024, le dossier ne contient toujours pas le réquisitoire définitif du parquet. Façon de faire perdurer un dossier peu convaincant au plan judiciaire, mais opportun politiquement ?

On l’aime ou on le déteste. A seulement 35 ans, l’avocat Juan Branco compte autant d’admirateurs que de contempteurs. Auteur de « Crépuscule », brûlot révolutionnaire téléchargé par des centaines de milliers de manifestants durant la révolte des gilets jaunes, il est l'ennemi juré de Gabriel Attal, avec qui il a partagé les bancs de l'École Alsacienne, un établissement privé laïc situé dans le très cossu VIème arrondissement de Paris. ll s'est par ailleurs illustré dans la défense de personnalités telles que Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, Jean-Luc Mélenchon chef de file des Insoumis, ou encore Piotr Pavlenski, artiste russe impliqué dans l'affaire Griveaux.

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