
Dans le conflit judiciaire qui oppose le patron du PSG et président de BeIn, le Qatari Nasser Al-Khelaïfi, à l’homme d'affaires franco-algérien Tayeb Benabderrahmane, un organe de l'ONU vient de reconnaitre que ce dernier avait été détenu "arbitrairement" au Qatar et même victime de "mauvais traitements" et "actes de torture".
Belle revanche pour l'homme d'affaires franco-algérien Tayeb Benabderrahmane, en conflit depuis plusieurs années avec le président du PSG, le qatari Nasser Al-Khelaïfi. Après avoir été brutalement arrêté à Doha début 2020, puis détenu au secret presque un an sous la pression des autorités Qataries, il vient d'être reconnu comme une victime par un organe de l'ONU après une procédure contradictoire.
À l'origine de cet avis, le groupe de travail sur la détention arbitraire, qui dépend du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, « exhorte le gouvernement (qatari) à mener une enquête indépendante et approfondie sur les circonstances entourant la détention arbitraire de M. Benabderrahmane et à prendre les mesures appropriées à l’encontre des responsables de la violation de ses droits », selon son avis daté d’avril et rendu public mercredi par Luke Vidal, Patrick Ramaël et Romain Ruiz, les avocats de Tayeb Benabderrahmane.