
Exclusif : Épinglé dans l'affaire du fonds Marianne pour avoir perçu des subventions publiques sans mener d'actions très efficaces, le polémiste algérien islamophobe Mohamed Sifaoui, dont on a découvert qu'il était par ailleurs rémunéré par le ministère de l'intérieur, n'a pas toujours dénoncé "l'islamisme". Au début de sa "carrière", il affirmait même comprendre ses compatriotes ayant pris les armes contre une armée algérienne coupable de "génocide" et de "massacres". Révélations.
Depuis son arrivée en France, à la fin de ce qu’on a appelé la « sale guerre » (un conflit fratricide ayant déchiré l’Algérie entre 1992 et 2000), le polémiste algérien Mohamed Sifaoui a fait couler beaucoup d’encre par une croisade médiatique de vingt ans contre ce qu’il appelle l’« islamisme » et une partie de la gauche française, accusée d'"islamo-gauchisme", voire de complicité avec le « terrorisme musulman ».
Mais au début des années 2000, celui qui se présentait alors comme un « journaliste opposant » tenait en privé un tout autre discours sur la vraie nature du régime militaire qui contrôlait son pays. Il expliquait même « comprendre » l’islamisme et encourageait des dissidents à dénoncer les crimes des généraux. Révélations exclusives.