
Près des points de blocages et des cortèges du 10 septembre, des cantines populaires ont vu le jour pour nourrir le mouvement. C’est le cas autour de Montpellier où ces initiatives tentent aussi de répondre à l’urgence de « socialiser l’alimentation », soulevée par le collectif « Indignons-nous ».
« Une cantine sans lutte des classes, c’est un resto bobo ». La lutte anti-capitaliste transparait partout sur les portes et les murs de l’Étuve, lieu collectif et auto-géré situé à Pont-d’Hérault (Gard). À la veille du 10 septembre, des bénévoles s’activaient dans une cuisine toute équipée pour préparer une centaine de repas ou presque. Au menu, des "wraps" et des frites pour le déjeuner et une soupe à l’oignon pour l’assemblée générale du soir, prévue au Vigan, ville d’environ 4 000 habitants à quelques kilomètres de là. Les appels du collectif « Indignons-nous » ont aussi trouvé leur place aux fourneaux.
« Tout le monde doit pouvoir manger à sa faim et bien »
Auré, engagée dans la cantine de l'Etuve pour le 10 septembre